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Life's a bitch
23 juin 2005

L'héritage (4)

    Elle se réveilla dans une pièce sombre. Il n'y avait dedans qu'un vieux pucier, une table simple et une chaise en plastique. Sur la table était posé un verre d'eau. Elle mit quelques temps à reprendre ses esprits, et encore plus à s'habituer au manque de lumière. Elle repéra vite la porte et essaya de l'ouvrir, sans succès. Elle finit par remarquer un interrupteur à coté de la porte. Elle l'actionna et une faible lumière jaillit d'une petite ampoule au dessus de la porte. Elle put ainsi voir qu'elle était dans une pièce aux murs de béton qui avait pour fenêtre une petite lucarne. Ne voyant pas d'issue, elle décida de s'allonger.
    Un quart d'heure après, la porte s'ouvrit laissant passer un homme chargé d'un petit plateau repas. Il le posa sur la table et se retourna vers elle.
"-Vous devriez manger, vous avez beaucoup dormi.
-Vous ! fit-elle, c'est vous qui m'avez amenée là !
-Vous auriez préféré que je vous tue sans doute ?
-Non, bien sûr, c'est pourtant ce que je croyais que vous feriez.
-C'est ce que les gens doivent croire, que vous êtes morte.
-Vous voulez faire passer ma disparition pour une mort ?
-C'est déjà fait. Officiellement vous n'existez plus. Vos obsèques ont lieu après demain. J'ai tout arrangé.
-Des obsèques sans corps, on mettre un cercueil vide en terre, et... Un instant, on ne peut pas m'avoir déjà déclarée morte, c'est impossible !
-On a retrouvé votre cadavre dans votre maison. Sérieusement mutilé au niveau du visage, mais les tests ADN on confirmé son identité.
-Comment ? Quel cadavre ? Je ne suis quand même pas un fantôme !
-Non, bien sûr. Nous avons juste placé un cadavre mutilé chez vous, et répendu son ADN à des endroits stratégiques. Nous savons très bien maquiller les meurtres.
-Mais, je croyais que vous alliez me tuer.
-Non, je vous ai juste endormi.
-Mais, la balle...
-Oh, vous voulez parler de celle-ci ? Je ne l'ai pas utilisée pour vous tuer.
-Je croyais pourtant que vous en aviez l'ordre.
-Non, j'avais l'ordre de faire croire à votre mort. Ce sera plus facile pour vous pour le travail qui vous attend.
-Le travail qui m'attend ?
-Oui, je vous rappelle que vous avez un héritage : l'organisation de votre père."
                                                                           (à suivre)

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