16 mars 2004
Les joies du piercing
Je viens d'entendre à la radio qu'une jeune fille est morte des suites
d'une infection causée par un piercing. La même radio a ensuite parlé
d'un amendement. Voici la réaction typique de nos dirigeants face à un
phénomène qui les dépasse. On savait déjà que nos aînés ne sont jamais
très enthousiastes en voyant leurs enfants se distinguer avec des
accoutrements bizarres à leurs yeux. Combien d'entre-nous ont-ils
entendus "Je t'interdis de porter tatouage, piercing ou autre truc de
dégénéré"? Si en plus le piercing tue, nos petits frères ne sont pas
près d'exprimer leurs différences.
Malheureusement, c'est comme tout : le piercing, si l'on n'y prend pas gaffe, peut être dangereux. A ma connaissance, il en est de même pour la bagnole, le sport, les régimes, l'alcool, la cigarette, les médicaments, le jardinage, le bricolage, le travail, le bronzage, etc., etc. Avec une telle mentalité, on reste cloitré chez soi et on ne bouge plus. Je me demande quel est le pourcentage de morts suite au piercing par rapport à, je sais pas, l'ingestion de nourriture. A-t-on plus de chance de mourir d'un trou dans la langue ou d'un poisson pas frais?
Comme toujours, on stygmatise une des manières pour les "djeunez" de se fabriquer une identité (malheureusement souvent très factice), de se distinguer des conventions établies voici trente ans par des vieux, parce qu'on a peur que cette jeunesse se prenne en main toute seule, commence à réfléchir et à penser par elle-même. Certains ont sérieusement envisagé de revenir aux uniformes dans les écoles. Si certains aspects peuvent être séduisants (ne plus afficher de différences entre les riches et les pauvres), une telle décision va à l'encontre du droit le plus fondamental : la liberté individuelle. Les réactions face aux piercing attaquent cette liberté de la même manière.
Alors plutôt que de savoir si c'est bien de se piercer ou pas, on ferait juste bien de prévenir les gens qu'il suffit de prendre des précautions pour ne pas avoir de problême. la prévention est toujours mieux que la repression, mais ça demande tellement plus d'énergie, d'argent et d'efforts, que les dirigeants ont toujours du mal à s'y mettre.
Malheureusement, c'est comme tout : le piercing, si l'on n'y prend pas gaffe, peut être dangereux. A ma connaissance, il en est de même pour la bagnole, le sport, les régimes, l'alcool, la cigarette, les médicaments, le jardinage, le bricolage, le travail, le bronzage, etc., etc. Avec une telle mentalité, on reste cloitré chez soi et on ne bouge plus. Je me demande quel est le pourcentage de morts suite au piercing par rapport à, je sais pas, l'ingestion de nourriture. A-t-on plus de chance de mourir d'un trou dans la langue ou d'un poisson pas frais?
Comme toujours, on stygmatise une des manières pour les "djeunez" de se fabriquer une identité (malheureusement souvent très factice), de se distinguer des conventions établies voici trente ans par des vieux, parce qu'on a peur que cette jeunesse se prenne en main toute seule, commence à réfléchir et à penser par elle-même. Certains ont sérieusement envisagé de revenir aux uniformes dans les écoles. Si certains aspects peuvent être séduisants (ne plus afficher de différences entre les riches et les pauvres), une telle décision va à l'encontre du droit le plus fondamental : la liberté individuelle. Les réactions face aux piercing attaquent cette liberté de la même manière.
Alors plutôt que de savoir si c'est bien de se piercer ou pas, on ferait juste bien de prévenir les gens qu'il suffit de prendre des précautions pour ne pas avoir de problême. la prévention est toujours mieux que la repression, mais ça demande tellement plus d'énergie, d'argent et d'efforts, que les dirigeants ont toujours du mal à s'y mettre.
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