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Life's a bitch
31 janvier 2004

La montagne 3

Hors de la gare d'arrivée, un vieil homme les attendais. Le Professeur prit la main de l'adolescent et le traîna derrière lui. Il le présenta au vieil homme qui était le Maître, puis retourna vers le train. Le Maître invita l'adolescent à le suivre à travers les champs. Il lui proposa de répondre à toutes les questions qu'il pouvait se poser pendant le temps qu'il l'accompagnerait.

L'adolescent l'interrogea alors sur le bonheur, ce à quoi le Maître lui répondit que c'était une vie réussie. Puis, sous les interrogations de l'adolescent, il développa en disant que c'était être reconnut, avoir de l'argent, être perçut comme étant quelqu'un de bien. Il renchérit en disant qu'être entouré d'honnêtes gens était un bon indicateur.

L'adolescent l'interrogea ensuite sur la liberté. Le Maître lui expliqua que c'était quelque chose de très dur à avoir, et encore de plus dure à garder. Et que toute l'énergie dépensée pour ça éloigne du bonheur. Sous l'insistance de l'adolescent il ajouta que c'est pouvoir faire ce que l'on veut, quand on le veut et comme on le veut ; mais que cela mène à des abus, parce que l'on en arrive souvent à faire ce que les autres ne veulent pas. Il conclut en disant qu'en fait on n'a pas besoin de beaucoup de liberté pour vivre, juste celle de penser, et qu'encore, ça peut amener à avoir des idées subversives.

A ce moment là, un grand cri retenti, une douzaine d'âmes perdues les suivait. Le maître dit de ne pas s'inquiéter. L'adolescent lui demanda alors si elles étaient libres, et le Maître lui répondit qu'elles étaient libres d'êtres malheureuses, d'être malades, de se battre entre elles, de mourir. Il ajouta enfin qu'il n'avait pas à se soucier du bonheur, car si il restait dans le droit chemin on le lui apporterait. Mais quand l'adolescent lui demanda quand arriverait ce bonheur, le Maître se contenta de lui dire plus tard.

Encore une fois l'adolescent parut frustré de son voyage. Mais ils arrivaient déjà au refuge suivant, et il vit qu'ils avait encore changé, il portait maintenant la barbe. Dans le refuge, une jeune femme les attendaient.
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