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Life's a bitch
12 juillet 2006

Bobital, plus jamais.

Petit développement sur le message précédent. Je parlais du festival des Terres-Neuvas, à Bobital, Côtes d'Armor.
Commenons par le point positif : la programmation musicale. Des bons groupes, des bons chanteurs qui ont donné, rien à redire. Voilà, c'est fait.
Passons au négatif, à présent.
-L'organisation des campings n'était pas adaptée : pas assez de place, pas assez d'aménagements, ils ont été obligés d'improviser des nouveaux campings qui du coup se retrouvaient sans point d'eau. Comme s'ils ignoraient le nombre de pass vendus.
--La sécurité à l'entrée, incohérente. Tel bénévole fouille tout, mais pas son voisin ; certains interdisent de rentrer avec de l'alcool dans une bouteille plastiques, mais pas d'autres ; les bouchons des bouteilles sont jetés (normal), mais on nous vend plus lojn des bouteilles avec les bouchons ; certains appareils photos sont mis en consigne mais pas pour tout le monde ; agressivité de la part de certains bénévoles.
-Le système des tickets boisson. Moi, je veux bien ce système, mais à condition qu'il fonctionne pour tout. Et ce n'était pas le cas. Le pire, devoir payer avec des tickets pour acheter des tickets spéciaux pour un "repas" qui augmente de 4 euros le dimanche, sans grande amélioration du manger. Autre bémol du même genre : un seul distributeur, pas très pratique. Pour rester dans les prix, mettre le coca au même prix que la bière est abuser, et la nourriture était franchement trop chère pour la quantité.
-Le football. Je veux bien que l'on utilise une scène pour le match, mais pourquoi les deux ? Question de sécurité, parait-il. En tout cas, certains artistes (Anaïs, par exemple) ont du avoir les boules de voir leur prestation réduite à cause de ça. Et nous encore plus, on paye pour un spectacle et on ne peut même pas le voir entièrement, ou alors on laisse tomber un autre concert. Jamais vu ça dans un festival. Rendons hommage aux Tit' Nassels pour avoir eu le courage de passer après les Saïan Supa Crew, à plus de trois heures du mat, devant un public clairsemé du coup.
-La distance entre les scènes, qui est de 10 minutes s'il n'y a pas foule, et qui fait que l'on rate systématiquement le début du concert suivant. Et qui du coup fait de la scène découverte un simple point de passage.
-Le merchandising omniprésent, on se croirait sur le marché de nuit d'une cité balnéaire à touristes, il ne manquait que les bols avec le prénom dessus. C'est fou ce que les gens peuvent acheter comme merdes.
-Enfin, je n'ai pas compris pourquoi j'ai payé pour le deuxième jours, puisque les deux tiers du festival était alors gratuit, et que les contrôles pour l'autre tiers portaient plus sur la fouille des sacs que la vérification des bracelets.
Bref, Bobital l'usine, première et dernière fois.

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Commentaires
C
J'en ai connu des mieux montés, des festoches. Des pires aussi, mais ils étaient moins chers et ils n'avaient pas la prétention d'être de première classe. Quand on annonce quelque chose sur le papier, il faut le tenir.
T
un festoche quoi
C
Alors essaye même pas le Furia sinon tu vas gerber !
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