17 janvier 2005
500 connards sur la ligne de départ...
Voilà, le Dakar est fini, je sais pas qui a gagné
mais je sais qui a perdu : c'est la civilisation. Encore une fois,
cette aventure (in)humaine laisse derrière elle des cadavres. Au moins
cinq pour ce que j'en sais.Deux d'entre eux, je m'en fouts totalement :
ce sont des concurrents. Ils connaissent les risques, ça les amuse de
brûler du pétrole dans le désert pour assouvir leurs instincts
primitifs, c'est leur problème.
Pour deux autres, c'est un peu plus délicat : ce sont des suiveurs. Même si là encore ils sont sensés connaître les risques et si c'est leur choix de suivre ce truc, ce ne sont pas non plus ceux qui y vont pour laisser libre court à leurs pulsions de vitesse et de compétition. Mais bon, personne les a forcer à y aller non plus, hein.
Mais la cinquième victime dont j'ai connaissance, ça me chagrine énormément. Une "autochtone" de cinq ans, renversée comme ça, juste parce que quelques hommes-sandwich diffusant la publicité civilisatrice et cherchant à savoir qui c'est qu'à la plus frosse cylindrée sont passés sur son chemin. Elle, elle avait rien demandé. Mais elle y est passée.
Combien de victimes encore, avant que l'on interdise cette course ridicule, symbole du mépris des pays développés pour le reste du monde, de la frénésie publicitaire, du gaspillage des ressources et de la connerie humaine ? Non, vraiment, quand tu mets un volant entre les mains d'un Homme, tu n'obtients plus qu'une sous-bête.
Pour deux autres, c'est un peu plus délicat : ce sont des suiveurs. Même si là encore ils sont sensés connaître les risques et si c'est leur choix de suivre ce truc, ce ne sont pas non plus ceux qui y vont pour laisser libre court à leurs pulsions de vitesse et de compétition. Mais bon, personne les a forcer à y aller non plus, hein.
Mais la cinquième victime dont j'ai connaissance, ça me chagrine énormément. Une "autochtone" de cinq ans, renversée comme ça, juste parce que quelques hommes-sandwich diffusant la publicité civilisatrice et cherchant à savoir qui c'est qu'à la plus frosse cylindrée sont passés sur son chemin. Elle, elle avait rien demandé. Mais elle y est passée.
Combien de victimes encore, avant que l'on interdise cette course ridicule, symbole du mépris des pays développés pour le reste du monde, de la frénésie publicitaire, du gaspillage des ressources et de la connerie humaine ? Non, vraiment, quand tu mets un volant entre les mains d'un Homme, tu n'obtients plus qu'une sous-bête.
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