13 janvier 2005
On peut rire de tout...
... sauf du religieux, apparemment.
Une comédie musicale consacrée à Jerry Springer a déclenché un tollé auprès d'une partie de la communauté chrétienne d'Angleterre. Les grenouilles et crapauds de bénitiers se sont réveillés et ont donné de la voix. Ce que cet article ne précise pas, c'est que le directeur de la programmation de la BBC a aussi reçu des menaces de mort (ainsi que l'auteur de la pièce également mentionnée). Cet événement a rappelé de mauvais souvenirs à Salman Rushdie (toujours condamné à mort par une fatwa [pas certain de l'orthographe, là]).
Dans Au nom de la rose, on voyait déjà que les plus conservateurs considéraient le rire, la dérision comme dangereux. Visiblement, c'est toujours le cas pour certains. On peut prêcher la haine des "infidèles" sans problème, mais on ne peut pas rigoler de la religion. On semble oublier que l'humour ne prétend pas être vérité, on a donc l'impression quie sa propre vérité est menacée.
Jésus aurait-il été offensé par ce spectacle ? Personne ne peut le dire, mais je doute qu'il aurait menacé de mort ce directeur, lui qui préferait tendre l'autre joue quand on le frappait. Encore une fois, ceux qui se proclament gardiens de la religion démontre leur étroitesse d'esprit et prétendent dicter aux autres de quelle manière il faut traiter avec leur croyance, sans se demander comment ils traitent la croyance (ou la non-croyance) des autres. Le spectacle en question est peut-être stupide, mais au moins il ne menace physiquement personne et n'entraînera pas de fanatisme contre ses ennemis.
Une comédie musicale consacrée à Jerry Springer a déclenché un tollé auprès d'une partie de la communauté chrétienne d'Angleterre. Les grenouilles et crapauds de bénitiers se sont réveillés et ont donné de la voix. Ce que cet article ne précise pas, c'est que le directeur de la programmation de la BBC a aussi reçu des menaces de mort (ainsi que l'auteur de la pièce également mentionnée). Cet événement a rappelé de mauvais souvenirs à Salman Rushdie (toujours condamné à mort par une fatwa [pas certain de l'orthographe, là]).
Dans Au nom de la rose, on voyait déjà que les plus conservateurs considéraient le rire, la dérision comme dangereux. Visiblement, c'est toujours le cas pour certains. On peut prêcher la haine des "infidèles" sans problème, mais on ne peut pas rigoler de la religion. On semble oublier que l'humour ne prétend pas être vérité, on a donc l'impression quie sa propre vérité est menacée.
Jésus aurait-il été offensé par ce spectacle ? Personne ne peut le dire, mais je doute qu'il aurait menacé de mort ce directeur, lui qui préferait tendre l'autre joue quand on le frappait. Encore une fois, ceux qui se proclament gardiens de la religion démontre leur étroitesse d'esprit et prétendent dicter aux autres de quelle manière il faut traiter avec leur croyance, sans se demander comment ils traitent la croyance (ou la non-croyance) des autres. Le spectacle en question est peut-être stupide, mais au moins il ne menace physiquement personne et n'entraînera pas de fanatisme contre ses ennemis.
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