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Life's a bitch
3 janvier 2005

Anse et Graite.

    (Accent bérichon) Il était une fois, un pauvre bûcheron qui viavait à l'orée de la forêt, avec sa femme et ses deux enfants. Pour des raisons d'anonymat, appelons cette famille, la famille L. Les deux enfants s'appelaient donc Anse L. et Graite L. Ils étaient gras car pourris et gatés par leur mère, qui faisait voir des misère au père. Ce derneir, au contraire, était famélique, car tout le fruit de son travail était accaparé par sa femme pour gâter ses enfants, et satisfaire leurs caprices.
    Un beau jour, sa femme devait recevoir une amie chez eux, mais elle voulait être seule avec elle. Aussi, envoya-t-elle ses enfants à la fête foraine. Son mari devait les y porter. A bout de bras. Pour aller plus vite, le mari coupa à travers la forêt, mais ça ne suffit pas. Il s'écroula dans une clairière, épuiser sous le poids de ses deux lardons.
    Après avoir vainement tenté de le faire repartir à coups d'éperons, les deux enfants regardèrent autour d'eux pour voir où ils se trouvaient. Ils n'en crurent pas leurs yeux lorse qu'ils virent devant eux une maison de pain d'épice, de sucres d'orge, de massepain, de glace. Bon, le pain d'épice était détrempé et couvert de moisissure, le sucre d'orge à moitié fondu suite à un coup de foudre, le massepain rongé par les écureuils du coin, la glace complètement fondue, mais on voyait au parpaings qui dépassaient que la maison tiendrait bon.
    Les deux gniards Se décidèrent à entrer dans la maison. L'in,térieur était pire : rempli de toiles d'araignées avec leurs occupantes, tout le mobilier effondré, des trous partout.
"Ca pue ici, c'est nul" dit Anse, "Ca craint vraiment. "
"Ouais," fit Graite, "Si encore la bouffe était potable"
"Attends, je crois entendre quelque chose."
    En effet, une petite voix appelait à l'aide depuis un four en réglisse. Ils ouvrirent la porte, et une vieille femme en sortit.
"Merci",  fit-elle, "Merci beaucoup, je commençait à avoir une sciatique."
"Y'a rien à bouffer ici ?", fit Anse, "Ca craint trop."
"Ouais", fit Graite, "c'est nul."
"Mais si, mais si", fit la vieille femme avec un sourire en coin, "Je viens justement de recevoir deux porcelets bien gras."
"Cool", firent les deux gamins, "Ils sont où ?"
"Ben, dans le four, justement, allez voir."
    Et les enfants entrèrent dans le four, que la vieille femme referma immédiatement.
"Ah, ah, aaaaah ! Mes deux petits porcelets bien gras, rien que pour moi ! Chauffe, Marcel !."
    Elle alluma le four et l'alimenta. Au bout d'une petite heure, elle en sorti deux bon gros méchouis d'obèses. Elle avait également préparé une jardinière de légume et sorti une bonne bouteille de rouge. C'est le moment que choisit le bûcheron pour entrer.
"Bonjour, vous n'auriez pas vu deux gros enf... mmmmh, ça sent bon ici, vous préparez quoi ?"
"Deux cochons de lait avec une jardinière de légumes, vous en voulez ?"
    Le bûcheron regarda le plat et reconnu aussitôt ses enfants. Une larme commença à lui couler à la joue.
"Et bien", fit la vieille femme, "Vous pleurez parce que j'ai cuisiné vos mioches ?"
"Non, je pleure parce que c'est la première fois que ce sont eux qui vont me nourir, et pas le contraire." répondit-il.
    Ils s'installèrent à table et firent un très bon repas. Comme il y en avait trop, elle congela les restes pour d'autres repas de fêtes.
"Vous savez", fit le bûcheron, "Je resterais bien ici. C'est plus agréable qu'avaec ma femme."
"Vous, vous resteriez vivre avec moi ?"
"Bien sûr, je vous aiderai à entretenir votre maison."
"Mais, vous avez vu, je suis vieille et laide, et..."
"Ecoutez, vous m'avez offert à manger sans poser de question, c'est plus que ne m'a jamais fait ma femme. Alors pour moi, vous êtes très belle. Et si je peux refaire un tel repas..."
"Je ne vous crois pas, vous voulez profitez de moi, et..."
    Elle ne finit pas sa phrase, car le bûcheron l'embrassait goulument. Oui, avec la langue. Quoi, beuhâââââ ? Ca existe, les gérontophiles ! Bref, une lumière commença à les envelopper, et ils se transformèrent : ils devinrent vert, avec deux oreilles en trompettes, une masse imposante. Et un âne fit son interruption dans la maison, mais il fut vite guidé dans le four. Ils vécurent heureux et mangèrent de nombreux enfants. (Fin de l'accent berrichon.)
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Commentaires
C
On me l'a déjà faite au collège, celel là, Tarti. Tous les jours de l'année. Sauf le bon.
T
je te souhaite avec 26 jours d'avance une bonne fete !:)
W
Je me suis régalé ;-)<br /> Merci...
V
je préfère allègrement cette version!!!<br /> Merci de cette petite "récréation" au retour du boulot.
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