2 décembre 2004
Justice à deux vitesses
Le récent procès en appel de M. Juppé nous rappelle
tristement que la jusrice française possède deux vitesse : la cinquième
et la marche arrière. La cinquième pour le flagrant délit, pour le
petit délit, le vol à l'étalage. Comparution immédiate, mal défendu,
mal jugé, le coupable se retrouve vite avec des peines fermes. D'autant
plus qu'avec la tolérance zéro, le rédiviste n'a aucune chance. S'il
vol trois fois un autoradio, il n'échappe pas à la prison ferme.
D'un autre coté, la marche arrière. Pour en bénéficier, il ne faut pas faire de menu larcin, il ne faut pas être anonyme. Il suffit de détourner l'argent des contribuables au bénéfice de son parti, et le procès en appel nous garanti du sursis. Du coup, ça devient très rentable de financer son parti avec l'argent de ses administrés. J'ai l'impression qu'on a pris monsieur Juppé par l'oreille et qu'on lui a dit : "C'est pas bien de piquer dans la caisse, ne recommence pas. Pour ta peine, tu pourra pas être délégué de classe pendant deux mois". Oh ! Quel malheur ! Le pauvre ! Il avait deux ans d'inéligibilité, il n'a plus que quatorze mois. Nul doute qu'il reviendra.
Il faut dire que la politique française se fait une spécialité de recycler ses corrompus. L'un d'eux est aujourd'hui ministre, d'ailleurs. Un autre est président aussi. Mais ça, on n'a pas le droit de le dire. Il est des pays ou une condamnation en justice signe un arrêt de la politique. Pas ici. On se fiche de l'exemple qu'on donne. Et après on invoque l'insécurité, les voyoux de bas étages, les agressions quotidiennes pour gagner une élection. Etonnant, vraiment.
D'un autre coté, la marche arrière. Pour en bénéficier, il ne faut pas faire de menu larcin, il ne faut pas être anonyme. Il suffit de détourner l'argent des contribuables au bénéfice de son parti, et le procès en appel nous garanti du sursis. Du coup, ça devient très rentable de financer son parti avec l'argent de ses administrés. J'ai l'impression qu'on a pris monsieur Juppé par l'oreille et qu'on lui a dit : "C'est pas bien de piquer dans la caisse, ne recommence pas. Pour ta peine, tu pourra pas être délégué de classe pendant deux mois". Oh ! Quel malheur ! Le pauvre ! Il avait deux ans d'inéligibilité, il n'a plus que quatorze mois. Nul doute qu'il reviendra.
Il faut dire que la politique française se fait une spécialité de recycler ses corrompus. L'un d'eux est aujourd'hui ministre, d'ailleurs. Un autre est président aussi. Mais ça, on n'a pas le droit de le dire. Il est des pays ou une condamnation en justice signe un arrêt de la politique. Pas ici. On se fiche de l'exemple qu'on donne. Et après on invoque l'insécurité, les voyoux de bas étages, les agressions quotidiennes pour gagner une élection. Etonnant, vraiment.
Publicité
Commentaires
S
T