3 février 2004
La montagne Fin
L'homme se présenta comme étant le Prêtre. Il lui annonça l'imminence
du bonheur, et lui dit que pour y parvenir, il n'avait qu'à se mettre
dans une des chaises à porteur, et de lire le livre qui s'y trouvait.
Le vieil homme lui demanda qui était les porteurs et le Prêtre lui
répondit qu'il s'agissait d'âmes perdues repenties.
Peu après, le vieil homme se trouvait dans la chaise qui se dirigeait lentement vers le sommet. Il se mit à parcourir le livre, qui ne faisait que répéter ce que ses différents guides lui avaient dit. Le livre s'intitulait d'ailleurs " Le droit chemin : la seule et unique route vers le Bonheur." Il fut vite lassé de le lire et se mit à réfléchir.
C'est alors qu'il revit l'âme perdue qui l'avait accostée et sauvée. Elle n'avait pas changé d'apparence, elle avait gardé ses traits enfantins, et elle pouvait grimper toute seule. Alors on pouvait arriver au sommet sans changer ? Le parcours initiatique n'était pas obligatoire ? Ou peut-être cette âme s'était-elle initiée elle-même, peut-être savait-elle des choses que lui ignorait ?
Quand il vit s'approcher le sommet, il se figea. En effet, la montagne était un volcan dans lequel tombaient toutes les chaises. Il réalisa avec horreur que le bonheur promit ne venait qu'avec la mort. Il trouvait soudainement que cette ascension était un stupide gâchis.
Il remarqua cependant que les âmes perdues étaient regroupées autour du cratère, qu'elles avaient l'air heureuses, et que si certaines se jetaient dans le cratère, c'était de leur plein grés.
Il se dit qu'elles avaient trouvé le bonheur, et peut-être depuis longtemps. Peut-être que c'est leur liberté qui le leur avait donné, et lui en avait été privé. Il enragea alors et maudit tous les guides de lui avoir masqué la vue avec leur droit chemin. Il lui apparut que le seul vrai chemin était celui que son cur fabriquait. Il prit alors une décision et descendit de sa chaise, puis se dirigea vers les âmes perdues, bien décidé à profité du bonheur de faire ce qu'il voulait, ne serait-ce que pour un instant.
Peu après, le vieil homme se trouvait dans la chaise qui se dirigeait lentement vers le sommet. Il se mit à parcourir le livre, qui ne faisait que répéter ce que ses différents guides lui avaient dit. Le livre s'intitulait d'ailleurs " Le droit chemin : la seule et unique route vers le Bonheur." Il fut vite lassé de le lire et se mit à réfléchir.
C'est alors qu'il revit l'âme perdue qui l'avait accostée et sauvée. Elle n'avait pas changé d'apparence, elle avait gardé ses traits enfantins, et elle pouvait grimper toute seule. Alors on pouvait arriver au sommet sans changer ? Le parcours initiatique n'était pas obligatoire ? Ou peut-être cette âme s'était-elle initiée elle-même, peut-être savait-elle des choses que lui ignorait ?
Quand il vit s'approcher le sommet, il se figea. En effet, la montagne était un volcan dans lequel tombaient toutes les chaises. Il réalisa avec horreur que le bonheur promit ne venait qu'avec la mort. Il trouvait soudainement que cette ascension était un stupide gâchis.
Il remarqua cependant que les âmes perdues étaient regroupées autour du cratère, qu'elles avaient l'air heureuses, et que si certaines se jetaient dans le cratère, c'était de leur plein grés.
Il se dit qu'elles avaient trouvé le bonheur, et peut-être depuis longtemps. Peut-être que c'est leur liberté qui le leur avait donné, et lui en avait été privé. Il enragea alors et maudit tous les guides de lui avoir masqué la vue avec leur droit chemin. Il lui apparut que le seul vrai chemin était celui que son cur fabriquait. Il prit alors une décision et descendit de sa chaise, puis se dirigea vers les âmes perdues, bien décidé à profité du bonheur de faire ce qu'il voulait, ne serait-ce que pour un instant.
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